Pour vivre ensemble #MakeOurLaborGreatAgain

DSN-BDES-URSSAF-REDRESSEMENT

Pour vivre ensemble, travaillons ensemble  

 L’entreprise est une des communautés dont nous devons toutes et tous prendre soin.

A mon sens, nous choisissons notre activité professionnelle en fonction d’un juste équilibre dans le triptyque de ses  valeurs, de ses besoins et de ses aptitudes professionnelles.
 
Vivre ensemble nécessite que chacun puisse répondre à son niveau à cet équilibre. Et vivre ensemble n’est pas une option d’utopistes. Au même titre qu’il n’y a pas de plan B à vivre sur Terre, il n’y a pas de plan B à travailler ensemble. 
 
Nul ne peut nier l’hypertrophie boulimique de capitaux financiarisés au détriment des revenus du travail « physique » et temporel des PME, TPE, salariés et indépendants. 
Nul ne peut nier le déclassement social comme seul point d’horizon pour nos enfants. 
Nul ne peut nier le désintérêt général comme un cancer d’une société sans repères. 
Nul ne peut nier un environnement international aux portes de la guerre. 
Mais, nul ne peut nier que nous devons toutes et tous avoir une place 
 

Et dans ce contexte, nous pauvres êtres humains qui cherchons des réponses à nos maux, serions prêt(e)s à désigner des coupables parmi nous ? Nous serions prêts à désigner ces politiciens ou responsables à bout de souffle, qui pour s’en dédouaner n’aurait plus que la braise à souffler en retour ? Et ces responsables une fois destitués, quels seront nos prochaines cibles ? Nous n’avons d’autres alternatives que la paix ou la guerre.  Et nécessairement, je souhaite la paix.

Lier nos énergies est une priorité pour faire face aux enjeux sociaux et économiques actuels. Le travail au sens physique de la production d’énergie est un des liants. L’entreprise et sa communauté est l’un des nœuds du réseau national de nos énergies.
 

Mais, n’oublions pas que la participation au travail doit permettre à chacun d’entre nous de faire un choix équilibré entre valeurs, besoins et aptitudes professionnelles. Quand nos valeurs sont abîmées, que nos besoins sont précarisés et que nos aptitudes sont froidement remplaçables, le travail dont je parle n’est plus possible et la violence naîtra de cette impossibilité à travailler ensemble.  Soignons nos valeurs, sécurisons nos besoins essentiels et développons nos aptitudes collectives pour refonder le travail commun.

La BDU, BDES, BDESE pourrait être l’étape cible d’un dialogue équilibré et apaisé, mais reprenons les choses au début : indignons nous, échangeons et partageons pour reconstruire nos communautés proches.
 
A mon niveau, mon objectif reste modestement de soigner ma communauté dans cette vision globalisée : donner les moyens à des gestionnaires de PME de  piloter leur masse salariale en vue de partager avec leurs salariés un état des lieux via la BDESE